Ces dernières années, je me suis rendue compte que j’adorais me donner des défis.
Les défis mais pas la compétition
Pourtant je déteste la compétition.
Je sais que tout le monde ne fonctionne pas par objectifs, mais moi si :
- après mes études, je me suis fixé l’objectif de passer un Master 2 (parce que j’adore faire de la recherche sur les albums pour la jeunesse), je l’ai fait en 2015 sur un auteur illustrateur américain, Maurice Sendak (en plus, il fallait lire en anglais, défi en plus pour moi !).
- L’année où j’ai eu ma fille, j’ai décidé de me lancer dans l’agrégation de Lettres et je l’ai eue.
- Puis j’ai voulu terminer un roman commencé avant la naissance de ma fille et le premier jet a été fini dans l’année.
- L’année suivante, je signais mon premier contrat d’édition et décidais de mettre l’écriture au centre de ma vie et me voici aujourd’hui, avec un nouveau défi.
- Je fonctionne comme ça aussi en tant que prof : j’adore créer de nouveaux projets pour mes élèves (un exemple) . Parfois il m’est arrivé d’en prévoir trop d’ailleurs et d’être un peu piégée en fin d’année ! Mais c’est vraiment ce qui me plaît et me motive. D’ailleurs c’est ce que la période de pandémie a ralenti et ce qui me pousse peut-être aujourd’hui à regarder ailleurs.
Pourquoi vous raconter tout ça ? Par manque de modestie ?
Se sentir vivante
Non (ou pas que !) : pour vous dire que faire tous ces projets fait partie des éléments qui me permettent de me sentir vivante, de me tester, de faire vibrer en moi des émotions fortes (qu’elles soient parfois inconfortables ou jouissives).
Enfin, il y a quelque chose de plus important encore : ma mère m’a dit un jour (je devais avoir 20 ans) : “Toi Gaëlle, quand tu as une idée en tête, tu vas jusqu’au bout”. J’étais tombée des nues, parce que je me croyais sans cesse indécise, je pensais que je laissais la vie décider pour moi… Cette pensée positive-là, dont ma mère m’a fait cadeau, je la garde précieusement et l’active inconsciemment ou non dès que je me lance un nouveau défi.
Astuce de coach de vie littéraire
Vous aussi vous êtes du genre à vous fixer des objectifs, comme « je vais écrire un roman » ? Mais vous n’avez pas commencé ou vous vous êtes arrêté.e en route parce que.
Cet objectif « écrire un roman » est effrayant et il peut être bloquant parce qu’il est simplement trop énorme. Pensez par petits pas, fixez-vous de petits objectifs spécifiques, mesurables, attirants, délimités dans le temps et réalisables (mieux vaut en prévoir moins, quitte à en faire un peu plus), et surtout prenez du plaisir à chaque pas, profitez du voyage.
Je vous remercie de m’avoir lue et vous souhaite une journée lumineuse et pleine de pensées positives.