Je souhaite créer mon entreprise, prendre un temps partiel voire une disponibilité : c’est un projet d’ampleur pour moi. Et si j’échouais ? C’est vrai, ça ? Au pire, qu’est-ce que je risque ?
Et au mieux, qu’est-ce que je peux gagner ?
La peur d’échouer
Alors j’ai peur. C’est sûr. Et cette peur ne me quitte pas. Je la laisse m’accompagner chaque jour, mais je ne la laisse pas me submerger, je la dompte à l’aide de différentes techniques, dont celle-ci :
Je me demande ce que je risque, au pire.
Comme je garde des filets de sécurité (ne pas démissionner par exemple), la pire chose qui puisse m’arriver est d’échouer.
Et alors ?
Si j’échoue, que se passe-t-il ?
De votre côté, si j’échoue vous pourrez être déçu.e, ou triste pour moi, si vous m’appréciez. Au pire, vous serez indifférent.e à ce qui m’arrive.
De mon côté, au pire, je risque d’avoir honte. Aïe. C’est clair, la honte, ce n’est pas agréable.
Mais après tout, qu’est-ce que c’est la honte ? Une blessure narcissique dont on guérit, je pense. On a tous vécu une situation dans laquelle on a eu honte de soi, et puis on a continué à vivre.
Et puis peut-être que certain.e.s d’entre vous seront là pour me dire qu’au moins j’ai essayé.
Je me rappellerai alors que je refuse d’avoir des regrets au moment de mourir.
Au mieux, maintenant : si j’y arrive, que se passera-t-il ? Je serai fière, ça c’est certain et c’est agréable la fierté.
J’aurai la vie dont je rêve : je serai épanouie dans mon travail, heureuse de permettre à toutes celles et ceux qui le désirent de s’épanouir dans l’écriture, je pourrai avoir un salaire qui me permette de vivre sans m’inquiéter de mon compte en banque, qui me permette d’avoir du temps pour écrire, du temps à passer avec ma famille, mes ami.e.s…
Là, je vous ai parlé de ma vie idéale, mais il y a tellement d’étapes intermédiaires que j’ai envie de vivre !
Astuce de coach de vie littéraire
La peur d’échouer dans l’écriture est commune, même chez les auteur.ices les plus aguerri.e.s : peur de ne pas aller au bout, peur que le résultat soit nul ou pas à la hauteur de ce qu’on a dans la tête…
Je ne sais pas si vous l’avez repéré, mais dans cet article, j’ai utilisé le Modèle de Brooke Castillo, dont je vous ai parlé dans l’article 2 intitulé « Prof vs Coach » et je vous encourage à faire la même chose si vous êtes dans le cas exposé juste au dessus.
1- Identifiez la circonstance (qui est neutre, que tout le monde peut constater): je n’écris pas (peur d’échouer ou de ne pas être à la hauteur)
2- Puis l’émotion que cela crée : frustration, honte,
3- L’action qui en découle (ou la non action) : je fais autre chose pour oublier que j’ai honte et que je suis frustré.e.
4- Résultat : je n’écris pas/je suis bloqué.e. Je reste frustré.e.
Et si vous vous disiez que vous allez réussir ? Refaites le Modèle et voyez quel résultat vous pouvez obtenir en pensant différemment. Au pire, vous risquez quoi, à part rester là où vous en êtes actuellement ?
Je vous remercie de m’avoir lue et vous souhaite de passer une journée pleine de rêves à réaliser.