L’idée de devenir coach littéraire est arrivée un jour, alors que je ne m’y attendais pas. Après quelques insomnies, je me suis dit qu’il fallait que je m’y attarde et que je pense sérieusement à vérifier que ce qui peut apparaître comme un coup de tête était une idée sérieuse.
Une évidence
Elle s’est alors imposée comme une évidence, validée par tout ce que j’ai pu développer dans mon article précédent.
Il me fallait passer à l’action.
Passer à l’action,
c’était d’abord tester l’idée chez les autres, voir les réactions quand je formulais mon nouveau projet, voir mon idée validée en quelque sorte.
Je suivais à ce moment-là la formation Licares et j’ai eu un entretien avec la coach littéraire Johanna Vogel. Notre échange a duré 30 minutes et elle m’a donné plein de conseils, qui m’ont permis de commencer mon cheminement.
Je me suis également renseignée auprès d’Ingrid Lemmer et de Laëtitia de Zelles, toutes les deux coachs littéraires et autrices. J’étais un peu gênée de m’adresser à elles, parce que je leur annonçais que je voulais faire la même chose. L’accueil qu’elles ont toutes deux accordé à mes questions était adorable et elles m’ont renseignée avec des réponses très précises.
À mesure que j’avançais, je me rendais compte qu’il fallait que je crée une entreprise. J’ai cherché sur le site de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) et j’ai vu qu’ils proposaient des Ateliers de découverte pour créer une entreprise. Je me suis inscrite, j’ai décalé un rendez-vous prévu de longue date et j’y suis allée : et, croyez-le ou non, je m’y suis sentie bien et à ma place. J’ai eu une sensation de modernité (merci le design du lieu !) et surtout l’impression que tout était possible. C’était grisant et très enrichissant parce que j’ai rencontré trois autres personnes, qui souhaitent créer leur entreprise : l’un, son entreprise de déménagement, l’autre, veut être bouquiniste et la dernière, secrétaire freelance. L’atelier était riche d’informations (et de mots anglais !) et les discussions avec les autres m’ont ouvert l’esprit. En septembre, je m’inscrirai au 2è atelier et je tenterai de faire financer par mon CPF leur formation d’une semaine complète.
Quelques jours plus tard, je me suis inscrite à une formation qu’Ingrid Lemmer m’avait recommandée, faite par une entrepreneuse canadienne, qui propose d’accompagner les entrepreneuses Web dans leur création d’entreprise. Cette formation s’appuie beaucoup sur des techniques de développement personnel. Je faisais d’une pierre deux coups.
Voilà : mon idée était validée, par mes proches, par des professionnels… ne restait plus qu’à la valider auprès de celles et ceux qui me suivent sur les réseaux, de m’entourer aussi de personnes bienveillantes sur lesquelles je pourrais m’appuyer si je flanche (et je flancherai sûrement à un moment), il me fallait m’engager pleinement : c’est à ce moment-là que l’idée du blog est née.
Astuce de coach de vie littéraire
Vous est-il déjà arrivé de vous dire que l’idée de récit, surgie on ne sait d’où, n’importe quand, cette idée là qui vous obsède était nulle ? L’avez-vous laissée vous habiter puis vous quitter, parce que vous l’avez laissée tomber (vous la trouviez nulle, vous n’aviez pas le temps…) ? La prochaine fois, je vous suggère de vous y attarder, de lui prêter toute votre attention pour l’évaluer : posez tout sur un papier, testez-la jusqu’à en voir les limites, demandez à un.e ami.e d’aller boire un verre avec vous et parlez-lui de votre idée… Ce n’est qu’à ce moment-là que vous verrez si ça vaut le coup de continuer ou pas !
Je vous en remercie pour votre lecture. Je vous souhaite une belle journée pour entreprendre ce qui vous plaît. Ou pas !