Quand on se lance dans une nouvelle aventure, on prend des risques et ça fait peur ! Parce que tout est inconnu, on ne maîtrise plus rien et cela réveille des peurs ancestrales… Mais on peut choisir de trouver du confort dans l’inconfort et de prendre des risques en toute sécurité.
Je vais vous raconter une anecdote
J’étais avec ma fille de 4 ans dans un parc. Elle escaladait une structure pour accéder à une sorte de toboggan fait de deux tubes métalliques, avec le vide au centre. C’était la première fois qu’elle le tentait. Elle m’a appelée à l’aide, mais a refusé que je la touche. Elle était perchée en équilibre, en hauteur, pleurait très fort, de rage et de peur, elle tremblait de toutes ses forces. J’ai tendu la main plusieurs fois, mais non, elle voulait “faire toute seule”. Quand elle est arrivée en bas, en larmes, rouge et tremblante, elle a voulu recommencer et, au bout de trois fois, elle n’avait plus besoin de mon aide.
Pourquoi vous raconter cette histoire ?
En me lançant dans cette aventure pour devenir coach littéraire, je prends des risques : celui de quitter un métier confortable par bien des aspects,
celui de perdre peut-être du temps,
celui de perdre en salaire,
celui de me confronter aux regards dubitatifs : “ça existe ça comme métier ?”, “Et, euh, tu te lancerais comme ça, alors que tu n’as pas encore fait de formation de coaching, que tu ne connais rien au monde de l’entreprise ?”, “tu te sens vraiment légitime ?”
aux sourires en coin : “coach !”, “ça y est, tu as signé un contrat d’édition et tu te sens pousser des ailes”,
aux inquiétudes : “tu as eu l’agrégation il y a trois ans et tu veux changer de métier ?” (parce que l’agrégation apporte du temps et de l’argent) …
Tous ces regards sont aussi ceux que mon critique intérieur a pu me lancer. Qu’il me lance encore parfois (souvent le soir ou la nuit quand les angoisses m’assaillent). Mais le matin les balaie.
Au grand jour, tout cela ne me fait pas peur.
Parce que, comme ma fille qui voulait sa mère près d’elle, je garde, auprès de moi, un filet de sécurité.
Je ne vais pas démissionner de l’Éducation Nationale, pas tout de suite et si je le fais, c’est que je m’épanouis pleinement dans mon entreprise et que je n’ai plus besoin d’être prof. Le statut de fonctionnaire me laisse la possibilité de créer mon entreprise, ou de prendre deux années de temps partiel ou de disponibilité pour cela : alors je vais en profiter.
Je vais prendre le risque de changer de vie, en douceur, et en toute sécurité.
Astuce de coach de vie littéraire
Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de l’écriture, mais vous avez peur ? Allez jeter un œil sur la pyramide de Maslow : observez les besoins essentiels. Est-ce que vous mettre à écrire mettra en péril vos besoins physiologiques ? Votre sécurité financière et affective (santé, ressources, vos liens avec votre entourage) ? Sans doute pas.
Par contre, vous risquez de mettre en péril votre estime de vous-même, de remettre en cause votre capacité à créer… Mais n’est-ce pas déjà le cas, si vous n’osez pas vous mettre à écrire ? Lancez-vous ! Au pire, vous aurez toujours vos besoins essentiels, au mieux, vous gagnerez en estime de vous-même et vous développerez votre créativité.
Je vous remercie de m’avoir lue et vous souhaite une belle journée créative, pourquoi pas ?