T’est-il déjà arriver d’être assaillie par une idée et qu’elle parte dans tous les sens, au point que tu aies du mal à suivre ton cerveau ?
Si oui, tu connais le mode feu d’artifice.
Mois de juin 2021 : je décide de devenir coach littéraire, d’acheter une formation pour créer mon entreprise, de suivre un atelier pour la création d’entreprise à la CCI, je passe de “je ne quitterai jamais mon boulot de prof !” à “je quitterai peut-être mon boulot de prof”…
Le 14 juillet : je décide de créer un blog, le soir-même je le fais.
Des coups de tête ? J’étais en mode “feu d’artifice” : les idées fusaient, tout le temps (même la nuit argh!). J’avais une idée ? Je la mettais en pratique.
C’était magique, lumineux, coloré. Ça faisait du bruit en moi. J’avais lâché les vannes, j’avançais en roue libre, à toute vitesse…
Feu d’artifice et peur
À un moment, j’ai eu peur. (Ah ! Quand même ! 🙂 Oui !)
Ça a commencé quand j’en ai parlé, de manière très allusive sur Instagram, quand certaines personnes ont commencé à deviner quel était mon projet (parce qu’elles ont vu que cela pouvait bien me correspondre et pour ça, merci !). L’apogée a été la création de ce blog.
Là, je me suis dit : “Tu fais déjà beaucoup de choses et tu te plains de ne pas avoir le temps d’écrire et, à un moment, tu seras bloquée, tu ne pourras pas tout assumer.”
Je me suis dit que je ne maîtrisais plus rien.
Une démarche réfléchie
Mais ensuite j’ai compris. D’abord, ce que je prenais pour des coups de tête et des mises en action trop rapides n’en étaient pas. Au contraire, ça faisait presque deux ans que je réfléchissais au meilleur moyen de changer ma vie. Simplement là, j’arrivais au bout de ce processus : je sais comment je veux changer ma vie.
Par ailleurs, ma démarche n’était pas irresponsable. Tout cela n’était pas affaire de caprices, c’était des idées réfléchies, qui avaient mûri, tout simplement.
C’est pour cela que cette idée d’entreprise m’est apparue aussi évidente ! Dans l’écriture d’un roman, c’est pareil : parfois on se trouve bloqué pour développer un personnage, par un pan de notre univers… On laisse reposer et un jour on se lève en se disant : “Eurêka ! Tout était là, devant moi, je n’avais qu’à saisir la solution.”
Et ce blog alors ? J’en ai eu l’idée lors d’un trajet en train, je lisais un livre de développement personnel et hop, l’idée du blog est née. Et cette idée est bonne parce qu’elle m’apporte une discipline, elle m’engage auprès de vous (même si personne ne lit peut-être), elle me permet de penser là où je suis (c’est ce que je pratique dans mes “story du lundi” ou dans mes posts sur Instagram).
Elle vous permet également de mieux me connaître, de voir quels sont mes points de blocage et comment je vais les résoudre.
Je suis donc en mode feu d’artifice en ce moment, mais comme les artificiers, malgré les apparences, je maîtrise tout (ou presque ! En tout cas, je maîtrise le fait que je ne maîtrise pas tout).
Astuce de coach de vie littéraire
Une idée de récit vous emballe ? Vous décidez de vous jeter sur votre carnet ou sur votre ordinateur pour écrire tout de suite, mais, dans votre tête, trottent tous ces conseils d’écriture que vous avez maintes fois lus : il faut préparer son roman en amont en faisant un plan, faire des fiches personnages, mettre les pivots… Votre cerveau vous intime l’ordre de stopper, parce qu’il a peur.
Voici ce que je vous suggère. La peur et l’excitation créent des réactions physiologiques très proches. Si cette idée vous emballe, que vous avez envie de vous lancer avant de faire la préparation préconisée par beaucoup, et bien lancez-vous ! Et si la petite voix se pointe, utilisez l’énergie apportée par votre peur pour la transformer en excitation. Surfez sur la vague. Il sera toujours temps de rétropédaler ensuite, pour poser vos idées, si le besoin se présente ! Faites vous plaisir !
Je vous remercie d’être là. Je vous souhaite une journée feu d’artifice.
One comment